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Expérience de Sommeil Polyphasique – Interruption

Hello !

Malheureusement, l’expérience a dû s’arrêter alors qu’elle avait à peine commencée ! En effet, les rythmes strictes imposés par le sommeil polyphasique ne sont pas compatibles avec les horaires familiaux, d’autant plus pendant les vacances !

Mais ce n’est que partie remise ! Je retenterais peut-être l’expérience durant l’année universitaire, si possible…

À la revoyure !

Expérience de Sommeil Polyphasique – Carnet de bord #1

Hello,

Après pas mal de réflexion, j’ai enfin pris la décision de me lancer dans la grande aventure du sommeil polyphasique. Mais keskecèquoi, me direz-vous ?
Excellente question !

Le sommeil polyphasique est en fait une manière de dormir différente de celle que l’on connaît, dite monophasique. L’idée va être de remplacer l’unique plage de sommeil d’environ huit heures par un ensemble de siestes et de phases de repos un peu plus longues et ce afin de diminuer le temps total passé à dormir.

Ainsi, dans les cas extrêmes, on peut espérer dormir seulement 2h par jour ! Il s’agit alors de la méthode dite Uberman ou de la méthode Dymaxion. Seulement, ces méthodes implique la mise en place de 4 à 6 siestes durant la journée. Outre les contraintes sociales que cela implique (allez expliquer à vos amis qu’il est l’heure de votre cinquième sieste vers 14h ^^), cela exige également une hygiène de vie très rigoureuse.

Aussi, ce n’est pas ces méthodes là que je vais tenter d’appliquer. Non, je vais plutôt utiliser la méthode Everyman et plus exactement celle que j’appellerai Everyman 2, c’est à dire qu’elle comprend 2 siestes en plus d’une (petite) nuit.

Méthode Everyman à 3 siestes

Typiquement, ce graphe illustre la méthode Everyman à 3 siestes. Personnellement, je placerais donc 2 siestes de 20 minutes dans la journée ainsi qu’une nuit de 4h30. Soit un total 5h10 par jour au lieu de 8h normalement (et même pas mal plus en cette période de vacances ;)). Et donc, un savant calcul me permet de dire que je gagne 2h50 de sommeil par jour, ce qui fait que je ne passe plus que 21,53 % de mon temps à dormir contre 33,33 % auparavant. Ça peut sembler peut, mais ça représente quand même un gain de temps de presque un mois et demi complet sur un an !

Alors, comment vais-je m’organiser maintenant ? Et bien, j’ai établi un petit emploi du temps des siestes que je vais tenter de tenir ! Tout d’abord, une première sieste  de 20 minutes aux environs de 11h. Puis, environ 6 heures et 15 minutes plus tard (avec une tolérance de ± 1 heure), une seconde sieste de 20 minutes, soit vers 17h30. Enfin, à nouveau 6 heures 15 minutes plus tard, il sera l’heure d’aller dormir pour une nuit de 4h30 aux alentours de minuit.

Bon, vous avez bien compris comment se passe le sommeil polyphasique, mais pourquoi est-ce que ça marche ? En fait, lors d’une nuit classique, le corps passe par différents états, différentes phases. Sommeil léger, profond, paradoxal… vous avez sûrement déjà entendu ce genre de termes. Or, il semblerait que le corps ne se repose vraiment que durant la phase dite de sommeil paradoxal. Malheureusement, cette phase est très courte et n’arrive qu’en fin de cycle, soit après déjà plusieurs heures de sommeil.

L’idée du sommeil polyphasique est d’optimiser les temps de repos afin de les transformer uniquement en temps de sommeil paradoxal. Comme le sommeil paradoxal ne dure qu’une vingtaine de minutes, les siestes font exactement cette durée.

D’accord, mais puisqu’il faut plusieurs heures pour passer en sommeil paradoxal, il y a un souci, non ? On pourrait le croire, oui. Mais non. En effet, après un certain temps d’adaptation, il est possible de s’endormir directement en sommeil paradoxal. Vous en avez probablement déjà fait l’expérience une fois où, exténué, vous ne pouvez vous empêcher de piquer du nez toutes les 14 secondes. Vous avez alors sûrement constaté que vous commenciez immédiatement à rêver. Et bien c’est l’idée. Ah, parce que je ne l’avais pas dit mais le sommeil paradoxal est la phase consacrée aux rêves !

Et donc, en économisant les phases de sommeil « inutiles », on peut gagner pas mal de temps !

Avis à ceux qui voudraient tenter l’expérience, cependant, prévoyez un réveil TRÈS puissant les premiers temps. En effet, la méthode est conçu de telle manière qu’elle assez peu souple. Et prolonger une sieste peut vous décaler pour tout un cycle !

De même, il ne faut pas rater l’heure de la sieste, vous seriez fatigué pendant les sommes suivants, le temps de se recaler.

Dans quelques heures, je me lancerais donc dans ma première sieste polyphasique ! Et ce carnet de bord me permettra de garder une trace de cette expérience !

Sur ce, bonne sieste 😉

Sources :
Sommeil Polyphasique – Wikipédia France
Polyphasic Sleep – Wikipédia
Sommeil Polyphasique – Omnilogie

Odyssée Debian – Initiation

C’est décidé, je passe à Debian !

Depuis plusieurs années, je suis passé au libre. Et depuis tout ce temps, c’était sous Ubuntu que je travaillais. J’ai commencé à m’en servir avec Maverick Meerkat (10.10), en octobre 2010.

Cette distribution m’a toujours beaucoup plu ! Facilité d’accès, grosse documentation, grosse communauté, beaucoup de softs disponibles…

Mais trop, c’est trop ! Et la politique actuelle de Canonical ne me plaît plus. Mais alors vraiment plus !

Tout à commencé avec ce que l’on pourrait appeler l’Amazon Gate (oui, j’invente un nom. Et alors ?). Pour rappel, le HUD (affichage tête haute) de Unity (le gestionnaire de bureau pour GNOME de Ubuntu) s’est mis à proposer, en plus de la recherche au sein de l’ordinateur qu’il proposait déjà, une recherche sur Internet, via Amazon, pour proposer des produits à l’utilisateur.
Très concrètement, si vous tapiez « Chaussette » dans le HUD, alors vous auriez reçu en retour non seulement le fichier chaussette.odt dans lequel vous répertoriez l’ensemble de vos chaussettes, mais aussi une publicité pour le livre « 1001 chaussettes, mon voyage au pays des pantoufles », par Brian McPanard, vendu par Amazon. Le tout sans ouvrir votre navigateur.
Le problème avec cela ? Et bien, il s’agit ni plus ni moi que d’une atteinte à la vie privée ! Qui, en plus, ouvre la boîte de Pandore. Au début, Canonical se contentera de cela… puis proposera petit à petit de la publicité ciblée à l’échelle du système tout entier ! Assez peu tolérable, vous me l’accorderez.
Au passage, on notera aussi le choix assez douteux d’Amazon comme partenaire, qui est plus connu pour ses DRM que pour sa politique en faveur du libre…

Mais ce n’est pas tout ! Récemment, l’équipe de développement a décidé d’abandonner Wayland au profit de Mir. Simplement. Un petit rappel : Wayland est considéré comme le remplaçant du vieillissant X.Org, le serveur X le plus populaire sur les distributions UNIX. Le projet est lancé depuis pas mal de temps (2008) et commence à produire des résultats intéressants ! Alors que jusqu’ici, l’ensemble des distributions travaillaient plus ou moins de concert sur le sujet, Canonical arrive et balance probablement ce qui restera le plus gros pavé jeté dans une mare des ces dix dernières années…
En effet, les développeurs annoncent subitement ne plus vouloir utiliser Wayland, mais travailler sur leur propre serveur : Mir. Pourquoi ? Plusieurs raisons sont avancées, notamment la compatibilité sur l’ensemble des terminaux. Si le but est compréhensible, la méthode passe moins facilement…
En effet, dans le libre, on s’accorde souvent sur le fait qu’il vaut mieux s’accorder et travailler tous ensemble dans la même direction plutôt que chacun parte de son côté avec son idée propre. Simplement la meilleure façon d’avancer. Encore une fois, Canonical prouve son désintérêt total pour les autres projets, et ne pense qu’à faire cavalier seul, là où il aurait été simple d’améliorer Wayland dans une direction qui aurait convenu à tout le monde…

La dernière petite chose vient de Mark Shuttleworth lui-même, sur son blog : « Everyone that I care about in open source has a shared dream: they want free software to become the norm, not the exception. And Ubuntu is the only way ». Littéralement : « Tous les gens que je connaît qui s’intéressent à l’open source [NDT : on notera l’usage du mot open source, et pas free software, ou équivalent…] ont le même rêve : ils veulent que le logiciel libre [NDT : ici, par contre, il utilise bien free software] devienne la norme, pas l’exception. Et Ubuntu est la seule voie possible ». Le tout suivi d’un petit laïus sur « the crowd who wants to be different » (« la foule qui veut être différente »), qu’il méprise totalement. Dont acte. Merci Mark, et à plus tard…

Et donc, vu le total désintérêt de Canonical dans le logiciel libre, vu la politique de plus en plus « indépendante » (pas dans le bon sens du terme…) de Mark Shuttleworth, ce système ne me correspond plus. Oui, Ubuntu est pratique. Mais je ne tiens pas à sacrifier mes convictions au profit de la facilité !

Ceci établi, il y a quand même un problème crucial… « Mais où allez ? »

Quels critères me semblaient importants ? Premièrement, la liberté. Deuxièmement, une relative simplicité (chercher une heure pour faire marcher ma carte wifi, pas plus).

J’ai surfé ici et là, j’ai consulté la liste des systèmes libres, et moins libres de GNU , j’ai réfléchi, potassé… Et mon choix s’est arrêté sur Debian GNU/Linux.

Pourquoi ? D’abord, sa parenté avec Ubuntu qui, je l’espère, devrait me permettre de garder quelques bases communes. Ensuite, sans être totalement libre, Debian fait quand même figure de bon élève.

Le choix est fait. Reste plus qu’à migrer…