Le grand jour est arrivé, il est temps de se mettre en route pour l’Indre et ces 3 mois de stage à l’Indian Institue of Technology de Bénarès. Et pour quelqu’un qui n’a jamais que l’Angleterre au nord et Perpignan au sud…
J’ai d’abord commencé par rejoindre Paris depuis ma campagne. Là, rien de compliqué, TGV et hop. En 2h j’y étais. Après ça c’est compliqué un peu… Il a fallu trouver l’Orlybus à Denfert-Rochereau et il était un peu caché, le bougre. Mais heureusement j’ai croisé un homme qui avait le même souci et une meilleure vue. Mais finalement, je monte sans trop d’encombres dans le bus blindé qui m’amène 20 minutes plus tard au terminal Ouest de l’aéroport d’Orly (pour l’anecdote, un allemand énervé m’a demandé 3 fois si l’Orlybus s’arrêtait d’abord au terminal Ouest ou au Sud)(pour l’anecdote encore, la RATP ne connaît visiblement pas la traduction en anglais du mot Sud, puisqu’ils ont traduit « Terminal Sud » en français dans le texte).
Arrivé à Orly, j’ai commencé par paniquer un peu, histoire de se mettre à l’aise. Finalement, j’ai fini par trouver le hall où était installé British Airways et sur les conseils de ma génitrice, par demander mon chemin à une nana de l’accueil. Rassuré, je suis allé m’asseoir. Tout va bien.
Quelques heures plus tard (jamais à l’heure, sauf dans l’avion/train) l’enregistrement commence. Là aussi, tout se passe bien. Peut-être parce que British Airways avait compris que j’étais un gros paumé et que du coup, ils m’ont bien tout expliqué en détail. Le mec a même entouré le numéro de la porte sur la carte d’embarquement, pour pas que je me plante.
Ensuite, arrivent les premiers contrôles de sécurité. Mis à part que je passe ENCORE pour une grosse quiche, tout se passe bien. Forcément, avec plus d’une heure d’avance, il y a pas foule. C’est au même instant que j’ai croisé un collègue de promotion qui partait vers Cardiff. Et la discussion m’a rassuré : je n’étais pas le seul paumé !
Mais les meilleures choses ont une fin, il est temps d’embarquer. Enfin… peut-être… C’est donc avec un bon gros quart d’heure de retard (BA disait 1/4h, les passagers 1/2h) que l’embarquement a enfin pu commencer dans un Airbus A319. Mais heureusement, au milieu de tout ces Anglais, j’ai eu la chance de croiser quelques français avec qui j’ai pu pratiquer notre sport national : râler. C’est con, mais ça occupe.
On s’installe, consignes de sécurité, chorégraphie des hôtesses et décollage. Et c’était super bien. Déjà, l’accélération en début de piste, c’est impressionnant, mais alors au moment précis où l’avion se décroche de la piste… Le cerveau qui instinctivement se dit que c’est pas possible mais que ça arrive quand même, c’est vraiment une sensation bizarre, mais super agréable. Après, à peine le temps de dire « vitesse de croisière » et on se posait à Londres. Forcément, vu la distance et la vitesse… Mais 40 minutes piste à piste c’est plutôt sympa. Et finalement, on s’est posé à l’heure, parce que, je cite « je me suis arrangé avec le contrôle aérien, on va pouvoir se poser tout de suite ». Merci capitaine.
Ensuite, normal, j’ai commencé par me perdre un peu à Heathrow. Mon anglais épouvantable (disons que j’ai mis un peu de temps à m’échauffer, mais vous allez voir que Delhi m’a offert un excellent entraînement…) m’a permis d’obtenir l’info comme quoi oui, Delhi c’est bien du côté des correspondances internationales. On ne sait jamais.
Et puis boum, contrôle de sécurité. C’est vraiment le truc qui te surprend quand t’a passé le contrôle à Orly. Extrêmement organisé, une vraie usine. Des dizaines de files, Tu vides les trucs habituels, plus ceinture et chaussure, tu gardes finalement tes chaussures parce qu’on t’as dit de le faire et que tu obéis bêtement, tu sonnes au détecteur de métaux, tu as le droit de passer au scanner, tu te fais palper et hop, t’es passé. 5 minutes, montre en main. Et la, re-boum, tu tombes sur l’intérieur du gigantesque Terminal 5. C’est grand, vraiment. Cette fois encore, j’ai décidé de me perdre, MAIS j’ai réussi à m’en sortir tout seul \0/ ! Après avoir attendu 2h dans le terminal, mon vol est annoncé porte C64. Là encore, preuve de l’énormité de l’aéroport, pour aller aux portes C, il faut prendre un val.
C’est là que j’ai commencé à croiser les premiers indiens. Forcément, un vol Londres-Delhi, c’est pas mal rempli d’indiens. C’était marrant, je comprenais rien à ce que les gens disaient vu que je connais environ 3 mots d’Hindi. Les 3/4 des gens ont regardé du Bollywood pendant la soirée, c’était rigolo. J’ai galéré en anglais avec le steward, c’était marrant. Même qu’après, il me faisait un petit franglais rien que pour moi.
Après 8h de vol dans un splendide Boeing 777, l’avion est arrivé sur Delhi. Déjà, vu du ciel, c’est marrant. Ça ressemble à n’importe quelle ville, simplement entre les immeubles, il y a des arbres. Genre jungle.
Bon, on débarque, j’essaye d’aider un type à retrouver son chapeau, on arrive dans le sas, il fait chaud. C’est d’ailleurs le mot qui va décrire tout le transit à Delhi. Ce fut chaud.
Première surprise, je dois finalement récupérer ma valise dès maintenant, pour passer la douane et bien que BA l’ait enregistrée jusqu’à Varanasi. Au début, j’en étais pas sûr, mais il me semblait avoir compris ça à moitié dans un message de l’équipage, pendant qu’ils nous pulvérisaient de l’insecticide sur la gueule (parce que oui, en arrivant à Delhi, l’équipage te tarte la gueule à l’insecticide). Mais ça m’a été confirmé par une dame des douanes (oui, j’ai recommencé à harceler le personnel dans un anglais approximatif). Donc, direction les tapis, je récupère ma valise, ce qui m’a permis au passage de constater avec plaisir que 1) déjà elle était là (ça peut paraître évident, mais pour un habitué du train, voir sa valide faire les correspondances seule, c’est pas naturel) et 2) les autocollants avaient bien survécu.
Je prends ma valise, je passe les douanes (enfin… c’est un bien grand mot ! Les douanes indiennes, c’est du volontariat : si tu déclares ne rien avoir d’illégal, bah tu sors. Sinon, tu te rends à un guichet spécial pour demander gentiment à ce que l’on fouille tes affaires parce que tu as des choses pas très nettes dedans). Ensuite, naturellement, je suit le panneau « Domestic transit ». J’arrive à deux pas des guichets d’enregistrement, mais un militaire est posté à l’entrée et contrôle les tickets. Problème, j’ai aucun justificatif vu que BA se contente de ton passeport pour retrouver ton dossier à l’aéroport. J’en discute avec un type dans la queue (qui revient d’une fête au Château de Versailles, « Palace of Louis the fourteen ») qui me dit que ça devrait aller si je lui explique bien. Mais le militaire ne veut rien entendre et me demande d’aller chercher mon ticket. J’ai donc repris mon sport favori, à savoir : emmerder le personnel. Mais c’est les militaires qui ont pris cette fois. Dès que je croisais un planton à l’air sympathique (ne pas se fier à la moustache : ils l’ont tous), hop, petit laïus en anglais pour expliquer mon soucis. Au bout de quelques temps, je finis par comprendre qu’en fait il faut sortir de l’aéroport pour remonter en haut au bureau de Air India. Je sors, je manque de mourir étouffé par les 35°C de moyenne (et il était à peine 9h), je grimpe avec ma valise jusqu’au deuxième étage et je me dirige vers un guichet intitulé B. Alors que j’avais presque atteint le guichet un type me rattrape en courant et me demande si je cherche bien à imprimer mon billet. Je confirme. Il me dit alors que c’est au guichet A qu’il faut aller, de l’autre côté ! On s’y rend ensemble, il insiste pour tirer ma valise, il m’aide à obtenir mon billet (ce qui n’a d’ailleurs pas été facile) et m’accompagne jusqu’à l’entrée du terminal. Là il m’explique à demi-mots qu’il aimerait bien un petit quelque chose. Sauf que… je n’ai pas encore changé mes euros… Il finit par laisser tomber et me laisse là. Après avoir présenté mon ticket à un nouveau militaire je peux enfin rentrer dans le terminal. Mais c’est pas fini !
Je me pointe devant le guichet E qui apparemment est celui de mon vol. Après 15 minutes de queue, je dois à nouveau discuter en anglais pour expliquer à la guichetière que mon bagage a déjà été enregistré par BA jusqu’à Varanasi, que je l’avais juste sorti pour la douane. Ma trouille, c’était qu’elle essaye d’appliquer la franchise Air India au lieu de la BA. Et du coup, j’aurais eu l’air malin avec mon bagage de 19,9kg au lieu de 15kg… Mais à ma grande surprise, tout se passe bien ! Elle fouille un peu dans son ordinateur et finit par poser une nouvelle étiquette, sans discuter du poids. Ouf !
Mais c’est pas fini ! Après avoir rapidement changé de la monnaie (ça fait étrange de se promener avec plusieurs billets de 500, même si 500/- ça vaut pas grand-chose) j’essaye de passer le contrôle de sécurité. Là encore, file d’attente (les indiens ont l’air encore plus fort que nous pour ça) puis j’arrive à l’entrée du contrôle. Fier de moi, je présente ma si durement obtenue carte d’embarquement et mon passeport. Et là, le soldat qui me demande pourquoi il n’y a pas d’étiquette sur mon sac à ordinateur. Il insiste pour que j’aille m’en procurer une. Je ressors de la file d’attente et retourne donc embêter des gens. Après 5 minutes de fouilles, je fini par dégotter deux étiquettes parce que tant qu’à faire, je me suis dit que j’allais en mettre aussi une supplémentaire sur mon bagage à main, au cas où. Je remplis les étiquettes et retour dans la queue.
Les indiens font plus simple que les anglais : quoi qu’il arrive, tu as le droit à la palpation. Même si tu sonnes pas. Mais bon, après 3h de tractations et de quêtes secondaires, j’ai enfin réussi à atteindre ma correspondance !
La suite du voyage a eu lieu dans un A319, pareil que pour le vol Paris/Londres, à l’entretien près. L’appareil était dans un état bizarre et les deux décollages/atterrissages n’ont pas été de tout repos ! Pendant le vol, j’ai discuté un peu avec mon voisin, un indien qui a fait un stage en France, il y a longtemps et qui du coup parlait français. Ça a permis d’occuper un peu le temps d’attente, parce que le vol a pris une bonne heure de retard au départ de Delhi, qu’il a partiellement comblé à l’escale à Gaya. Mais on a quand même atterri avec une grosse demi-heure de retard.
Arrivé à Varanasi, j’ai commencé par récupérer ma valise. Je suis ensuite sorti de la zone sécurisé, pris en chasse par les taxis. L’une des boîtes de taxi prépayés m’a alors prêté un téléphone pour appeler l’université mais mon mauvais anglais combiné à la mauvaise communication ne m’ont pas permis d’apprendre grand-chose. Du coup, j’ai décidé de prendre un taxi jusqu’à l’université et de voir sur place. Ça n’a pas été si simple…
On m’avait prévenu, il vaut mieux prendre un taxi prépayé, pour éviter les arnaques. C’est un peu plus cher que ce que pourrait obtenir un indien habitué à marchander, mais ça permet de ne pas se retrouver à payer à la tête du client.
J’ai donc payé 900/- (une douzaine d’euros) pour les gros 30 km qui me séparaient de l’université, ce qui reste quand même plus raisonnable que les taxis français ! Je suis sorti de l’aéroport avant d’être récupéré par mon chauffeur, un sympathique indien d’une quarantaine d’années. Il m’a conduit jusqu’à son taxi sous un soleil de plomb : une voiture que j’ai identifié comme une Tata. On s’installe dedans, j’attrape la ceinture mais… pas moyen de trouver une boucle pour l’y attacher. À vrai dire, je n’étais pas vraiment surpris de ne pas pouvoir m’attacher, mais le fait de quand même trouver la ceinture était un peu étrange ! On s’est mis en route tranquillement et la première épreuve nous attendait à la sortie de l’aéroport.
Des gars à la tête entièrement cachée derrière des foulards ont arrêté la voiture pour discuter en Hindi avec le chauffeur. J’ai fini par comprendre que c’était à moi de payer le parking, soit encore 40 /-. Je paye et on se met en route. Et là, ça a été plutôt sympa. On m’avait parlé de la fameuse manière de conduire au klaxon des indiens mais le voir en vrai reste impressionnant ! Comparé à l’ordre qui règne habituellement sur les routes européennes, c’est vraiment un gros changement ! Il y a des véhicules partout ! Officiellement, on conduit à gauche. Dans la pratique, c’est plutôt au milieu. Et sinon, c’est du slalom entre les voitures, les vélos et les scooters/motos (très nombreux) et les gros camions délabrés multicolores annonçant clairement la couleur sur le pare-choc : « Please, horn »
Mais le fait que ce chaos apparent a l’air de plutôt bien fonctionner. Je n’ai pas vu de voiture abîmé et l’ensemble du trajet s’est passé sans encombre (en terme d’accident de la circulation en tout cas). Il faut dire aussi qu’on ne roule pas vite. Pas beaucoup plus de 40km/h, ce qui est raisonnable vu les conditions.
Après une grosse heure de trajet, on arrive dans des bouchons, à quelques kilomètres de l’université. Le chauffeur m’explique que ça arrive souvent à cette heure, qu’il y a toujours beaucoup de circulation à Bénarès. Comme la circulation n’avance plus du tout, il décide de couper son moteur. Et là, c’est le drame.
Pas moyen de repartir. Il insiste, plusieurs fois, mais le démarreur n’a pas l’air de vouloir tourner. Après avoir passé un coup de téléphone à ses collègues, il fouille dans sa boîte à fusibles. Il a visiblement du mal à lire et me passe donc le couvercle de la boîte où sont répertoriés les fusibles pour que je cherche celui du starter. Il bricole de ce côté là puis, miracle, le moteur repart. On avance un peu dans la circulation toujours encombré puis ça s’arrête à nouveau. Probablement pour économiser le carburant, il éteint à nouveau son moteur. Qui ne repartira pas. Tous nos efforts n’auront rien donné. Il pousse la voiture sur le côté pour ne pas trop gêner la circulation déjà très encombrée, multiplie les coups de fil à ses collègues et farfouille dans la boîte à fusibles pendant plus d’une heure.
À l’arrière, je ne sais pas trop quoi faire, alors j’attends… Lorsque la nuit commence à tomber, je suis sérieusement inquiet. Je suis encore à environ 7km de l’université et je ne sais pas trop comment je vais bien pouvoir accéder à un logement à une heure pareille. Mais faute d’une carte SIM, je ne peux pas appeler pour prévenir. Alors j’attends.
Vers 7h, mon chauffeur me dit qu’il ne repartira pas (sans blague!) et me propose alors de chercher un rickshaw pour me conduire. Après pas mal de tractations il finit par trouver quelqu’un qui accepte. Vers 7h30 j’embarque donc dans un rickshaw (en fait, c’était pas vraiment un rickshaw, c’était plus grand. Mais comme j’ai pas le terme qui convient…) qui accepte de me conduire à l’université pour 100 roupies.
La suite du trajet a du coup été plus folklorique ! Je suppose que le rickshaw n’a pas de suspensions, en tout cas ça secouait beaucoup plus. Et l’absence de vitre m’a vraiment donné l’impression d’être dans la circulation. C’était même plutôt sympa et ça m’a permis d’effacer un peu mes inquiétudes. Après encore 20 bonnes minutes de trajet, on atteint l’université. Arrivé à la porte d’entrée, le chauffeur me demande l’adresse précise. Je lui répète encore une fois que je ne la connais pas ! Il redémarre et m’emmène vers une place dans le centre de l’université où plusieurs gardiens sont assis sur des chaises. Les mecs ne sont pas très sympathiques au premier abord. J’explique plusieurs fois mon problème et il demande à chaque fois une adresse précise. Je leur dit que je n’ai pas d’adresses, que je devais rencontrer le responsable pour l’obtenir mais qu’à cette heure… En désespoir de cause, je leur donne le papier que je gardait dans mon portefeuille sur lequel j’ai inscrit plusieurs numéros utiles, dont celui du responsable des logements et de mon maître de stage. Un des vigiles essaye alors les numéros et finit par avoir quelqu’un au téléphone. Puis il s’explique avec mon chauffeur en Hindi.
On repart alors dans l’université et là c’est vraiment la surprise. C’est immense. Mon maître de stage me donnera plus tard les dimensions : le campus est un vaste demi cercle de plusieurs kilomètres de rayon, parcouru par des centaines d’étudiants à pied et à vélo. Au bout d’encore 1/4h de route, on arrive devant une résidence étudiante. Alors que mon chauffeur essaye de discuter avec des passants, quelqu’un me frappe sur l’épaule et me demande si je suis Killian ! C’est mon maître de stage, qui a probablement été mis au courant par les gardiens un peu plus tôt. Il m’emmène alors dans sa voiture jusqu’à une première résidence. Le gardien m’emmène jusqu’à une chambre temporaire : une sorte de réduit obscur dont la seule ampoule ne fonctionne plus. Arrive alors le doctorant de mon maître de stage, un indien blanc avec visiblement d’importants problèmes de vue. Il explique à mon maître de stage qu’il a une chambre double dans sa résidence et qu’il peut m’héberger le temps que l’on fasse les formalités. Nous reprenons alors la voiture pendant quelques minutes jusqu’à une nouvelle résidence assez similaire à la précédente. Le doctorant m’accueille dans sa chambre : une pièce d’environ 10 m² dotée de deux lit, d’une unique ampoule, d’un grand ventilateur au plafond et d’une myriade de câbles qui pendent du plafond. Le doctorant me prête gentiment son téléphone pour que je puisse passer un rapide coup de fil en France pour tenir ma mère au courant.
Nous nous installons pour dîner : le doctorant va acheter du poulet avec du riz. C’est bon mais très épicé. Je finis par me rabattre sur une sorte de riz cantonais. Le tout accompagné d’une eau fraîche à la provenance non identifiée… 24h après l’avoir bu, je ne suis pas malade. Je suppose qu’elle était potable !
Après avoir mangé, je découvre les installations sanitaires. Les toilettes et les douches sont évidemment partagées avec toute la résidence, ou au moins tout l’étage. Les critères d’hygiène ne sont visiblement pas les mêmes qu’en Europe. Tout est sale et dans un état assez épouvantable. Les toilettes sont des toilettes à la turque à l’hygiène encore une fois assez douteuse.
Je vais ensuite me coucher. Surprise, pour dormir, tout le monde laisse la climatisation tourner. Je n’aurai rien contre, si elle ne faisait pas un tel bruit ! Il s’agit de ce que tout le monde ici appelle une « desert cooler ». Il s’agit en fait d’un réservoir d’eau, ventilé par un grande hélice. L’eau absorbe la chaleur de l’air qui est brassé dans la pièce et s’évapore. Le principe est simple mais le moteur fait un bruit épouvantable, un peu comme un bruit de compresseur de frigo mais en des centaines de fois plus bruyant. En rajoutant à ça l’absence de matelas, inutile de dire que je ne vais probablement pas passer les meilleures nuits de ma vie…
Je comprends, pas facile de te débrouiller en anglais sans moi 🙂
Vu ta description des douches et des toilettes, on en regretterait presque le monastère hanté !
Bon voyage
Better than you
Oh oui, les chiottes où il fallait pomper ! Je confirme, je regrette !
Merci 🙂